pushkar mela

PUSHKAR MELA, Une rencontre avec les Kalbeliyas (solo de danse gitane indienne et théâtre)

45mn / Tous publics

Quand j'ai voyagé en Inde, j'ai eu la chance de rencontrer le peuple Kalbeliya à Pushkar(les Rroms du Rajasthan) qui m'ont transmis l'intérêt pour leur danse et leur culture. Un an après mon retour, je retournais à Pushkar pour apprendre auprès de Raki Sapera, une gypsy du camp de Pushkar. J'ai appris la danse auprès d'elle, et me suis laissée embarquée par leur vie quotidienne en passant du temps dans le camp de gitans. J'ai assisté à leur préparation presque sacrée avant de danser en public, j'ai dansé avec elles sur scène, vu comment les petites filles dansent déjà à 4ans, été témoin de la violence des maris sur les femmes, des ravages de l'alcool, des mariages arrangés, de l'amour de leur art... J'ai été tour à tour émerveillée, choquée, surprise, admirative. A mon retour, j'en ai fait un spectacle, qui mêle tout ça, mes ressentis, la danse, mes questionnements autour de l'appropriation culturelle, du folklore et de la blanchité.

Pushkar Mela c’est un spectacle intime, un tête à tête.

Pushkar Mela c’est aussi la grande foire aux chameaux, la Mela, qui a lieu tous les ans au mois de novembre à Pushkar, au Rajasthan où accourent les vendeurs de chameaux, de chevaux, les mendiantes ou autres charmeurs de serpents qui ont tous quelque chose à montrer pour nous éblouir.

Entre portraits de femmes, chorégraphies et articles de carnet de voyage, Pushkar Mela, par les mots et la danse, nous livre le récit vivant d’une rencontre avec la culture Kalbeliya, sans reculer devant la question du tourisme ni de la blanchité ou du rapport au corps.

On suivra alors dans ce solo la voix d’une étrangère partie à la rencontre des Kalbeliyas ; des textes poétiques, du corps, de la danse traditionnelle Kalbeliya ainsi que de la fusion moderne. Des mots et des images.

Ce spectacle donne à voir quelques traits de la tradition d’un peuple ; avec son costume de fête, sa musique, sa danse, en lui donnant la parole et le geste  tout en se refusant d’être une représentation folklorique.

A l’hommage sacré aux gypsies rajasthani qui m’ont transmis leur art, j’entremêle mes questionnements de femme occidentale.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, prenez place, il est l’heure de se laisser charmer…